25/08/2013

Couchsurfing

(Première bonne nouvelle du jour, j'ai trouvé un logement! mais ça je vous en parlerai dans un article à venir, patience!)

Comme je vous l'expliquais dans le précédent post, je suis hébergée le temps de trouver un logement par un canadien, Tommy, que j'ai trouvé par le biais d'un site de voyageurs, couchsurfing et j'aimerais profiter de cet article pour vous en dire un peu plus à propos de cette manière de voyager très courante ici, en Amérique, et qui tend à se développer également en Europe.


Couchsurfing késako?
C'est tout simplement un site où chacun peut proposer gratuitement un canapé, ou même un lit si vous avez, pour accueillir quelques temps (allez, disons 3.4 nuits) des voyageurs de votre pays ou d'ailleurs qui ont besoin de vous pour une raison ou pour une autre. Pour ma part, il n'y a qu'un seul hôtel ici à Hamilton (ce n'est pas trop la mode des hotels en Ontario visiblement) et je ne me sentais pas vraiment de me retrouver toute seule après 11h de trajet et à un océan de ma famille, cela m'a donc semblé être une bonne solution pour éviter la solitude et pour être avec quelqu'un pouvant m'aiguiller dans mes démarches. Certaines personnes utilisent le couchsurfing comme mode d'hébergement simplement parce que désireuses de rencontrer de nouvelles personnes, de pouvoir échanger.

Est-ce vraiment sur?
Ok, je persiste à croire en la bonté du genre humain, donc je me suis jamais trop inquiétée de savoir si je risquais ou non ma vie en me faisant héberger chez un inconnu et je pense qu'en fait, c'est le cas pour toutes les personnes s'inscrivant sur le site donc, aucun souci. Les gens semblent vraiment faire ça pour rencontrer de nouvelles personnes, se confronter à une nouvelle culture, dans un but d'enrichissement personnel. Je remarque aussi que les canadiens sont beaucoup plus confiants que nous. Pour en avoir longuement discuté avec Tommy, ils semblent avoir conscience du fait que le risque est partout, mais que ce n'est pas une raison pour se méfier de la terre entière.

J'ai donc enregistré mon voyage sur le site internet, et expliqué ma situation. Deux jours plus tard, je recevais déjà un bon nombre d'emails de personnes résidentes à Hamilton pouvant m'accueillir. C'est finalement chez Tommy que je suis arrivée. Il est venu me chercher à Toronto dès mon arrivée à l'aéroport, puis, après une bonne nuit de sommeil, m'a emmené visiter en voiture la ville, voir le lac Ontario, manger avec ses amis et visiter mon futur campus. C'est, je trouve, une très bonne chose pour prendre ses marques et s'introduire dans la culture canadienne car, déjà après seulement 2 jours, le choc culturel se fait sentir.

Le Canada semble en effet à première vue un pays assez proche du notre dans sa manière de fonctionner, du moins, c'est ce que je ressentais avant de partir. J'entends par là, un changement moindre que par rapport à l'Asie par exemple. Et pourtant, un jour seulement après mon arrivée, autant vous dire que les choses ne sont pas si simples à gérer. J'ai juste l'impression d'être absolument perdue dans tous les sens du terme. Impossible de me repérer dans la ville, impossible de comprendre comment les gens vivent, les villes ne sont pas du tout formées de la même manière qu'en France et c'est assez impressionant de perdre aussi vite tous ses repères, j'ai l'impression d'être littéralement sur une autre planète. Mais ça fait parti intégrante du jeu et cela rend la mobilité étudiante d'autant plus riche, alors il faut s'accrocher! Et Tommy est vraiment disponible et prend le temps de m'expliquer les choses, et surtout, me force à parler anglais autant que je peux pendant qu'il est là pour me corriger, c'est pas facile, mais je l'en remercierai par la suite, c'est certain!


Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à aller faire un tour sur couchsurfing.org et à vous renseigner si le coeur vous en dit, ça promet de très très belles rencontres et cela permet de constater que oui, les bonnes personnes existent encore ! :)



1 commentaire:

  1. Ce Tommy est un vrai petit ange !! C'est ton protecteur au Canada, on ira lui faire une grosse bise
    Isabelle

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A vos claviers!