24/08/2013

Attention au départ


23/08/2013, 8h00: Cette fois-ci, on y est. Les valises sont chargées, les papiers sont prêts, c’est à deux voitures que nous prenons la direction de l’aéroport Genève-Cointrin où je suis attendue à 10h pour l’enregistrement. 1h30 plus tard, après avoir fait quelques petits détours pour éviter l’autoroute (à 30 euros la vignette, merci mais non merci!), nous y voilà!
10h: enregistrement. Bon, ça fait une petite semaine que mes nuits ont une durée moyenne de 4h, c’est donc complètement crevée que j’arrive devant le guichet Air Canada, je suis toujours accompagnée de toute ma petite armée, tout va pas trop mal. Me voila en “semi larmes” devant la guichetière qui me remet ma carte d’accès à bord et qui envoie mes valises sur le tapis roulant direction la soute (honnêtement à ce moment, j’espérais encore que pour je ne sais quelle raison le vol soit différé à demain, mais non!). Le départ s’effectue porte B44, à 11h25.
10h30: Débarrassée des bagages, on fait trainer un peu, on tourne dans l’aéroport, pause toilettes etc… Et puis au bout d’un moment, l’heure tourne et il faut y aller. Je suis devant la longue file du control des bagages cabines, un peu tétanisée et hésitante, j’y vais j’y vais pas j’y vais j’y vais pas? Allez, c’est décidé, je récupère mon sac à dos, un bisous à tout le monde et zou, on file! (bon, ok, là ça paraît super rapide, j’avoue que j’ai quand même eu un peu de mal, mais ça faut pas le dire!). Me voilà donc dans la queue, devant un écran qui indique “attente: moins de 5 minutes”. Dans 5min j’aurai donc passé le petit portillon électronique et les baies vitrées et je serai bel et bien toute seule. Dernier petit coup d’œil en arrière, le temps de prendre une petite photo souvenir du départ, j’étale tous mes appareils électroniques sur le tapis roulant afin de rassurer les douaniers sur mes bonnes intentions, je passe le portillon qui ne sonne même pas, cette fois, plus de marche arrière possible! (et j’aurais bien aimé être à la place des douaniers ce jour là à Genève,  ils ont du se marrer en me voyant!)
11h25: le temps de passer tous les points successifs de control, de présenter au moins 15 fois mon passeport, d’expliquer a minima 50 fois la raison de mon voyage, il est 11h25 et j’embarque dans la bête, siège 29C côté allée.
12h10: adieu le sol français, j’espère te refouler très très vite!

Voyage horrible, tellement fatiguée, tellement au bout comme on dit chez nous qu’il m’a été impossible de faire quoique ce soit (ça valait bien le coup de se trimballer un bagage à main de 10kg!), ni même de dormir! J’ai donc à peu près rien fait pendant 7h50 à part fixer le petit écran devant moi qui indiquait notre trajectoire et renseignait tout un tas d’informations (vitesse au sol, température extérieure, mais surtout nombre de kilomètres parcourus et restants, et ceux là, je peux vous dire qu’ils n’ont pas défilé bien vite!). Heureusement que l’accent Québécois est là pour me redonner le sourire “assoyez vous ben confortab’m’ent dans l’fauteuil, n’z’allons décoller sous peu lo, atechez ben la ceinture on vous apport’ra la p’tite coletion là just’ aprééé”!
7h plus tard, me voilà à Montréal, où l’on récupère tous les bagages pour passer la douane et le control de l’immigration. J’ai une heure quinze de battement avant de redécoller pour Toronto. Après avoir présenté encore une fois mon passeport, on m’envoie au servie de l’immigration où déjà une bonne centaine d’étudiants attendent leur visa. Aïe. Un gentil douanier à l’accent local me remet un numéro. Jackpot, je tire le 937, nous n’avons encore pas passé le stade des 900 et le compteur semble mettre pas mal de temps à avancer.
Une heure plus tard (bon, là j’avais compris que je pouvais dire au revoir à ma correspondance!) me voilà devant une douanière (encore une!) qui vérifie (encore une fois!) mes papiers et revient avec le tant attendu PERMIS D’ETUDES valable jusqu’en Juillet 2014. Je sors en trombe récupérer mes valises (j’avais quand même toujours un petit espoir…) je cours jusqu’à la nouvelle porte d’embarquement, ouais, bon, ok, c’était vraiment trop tard, super…
Finalement, une dame super sympa au comptoir m’a arrangé le coup et m’a trouvé de la place sur le vol suivant une heure après, sans frais! ouf!
17h heure locale, me voilà dans un petit coucou en partance pour Toronto. Ville assez dingue vue du ciel puisque complètement à plat, quelques buildings, mais pas du tout ce que j’avais imaginé. Pour ceux qui ont joué aux Sims ou à My Country, c’est un peu l’idée! Des quartiers à la Desperate Housewives avec des maisons toutes pareils, des énormes routes de deux fois 5 voies, et une ville qui semble être en pleine expansion.
Je récupère les bagages, hop hop hop, je m’échappe, adieu les aéroports, ça commençait à être long! Je rejoins le stand pour l’accueil des étudiants internationaux où je suis reçue comme une princesse par un étudiant super sympa! De quoi redonner la confiance et la banane! J’ai droit à un coup de fil gratuit vers la France, une carte Sim de 20$, une carte de 3$ pour Tim Horton (équivalent des Starbucks), une carte de la ville et tout et tout, ça met dans le bain :)
Il est 18h30 heure locale, minuit à peu près heure française, je suis morte, mais contente, et j’attends Tommy, un canadien qui m’héberge le temps de trouver un logement :)


2 commentaires:

  1. J'ai beaucoup apprécié ton récit, j'attends la suite et les photos avec impatience, super ..
    Ta famille adorée

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  2. J apprécie également l article atte de lire la suite tes bisous de nadia

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A vos claviers!